AYT ATTA

AYT ATTA


Plan:
Historique
Le genre de vie
Organisation politique et sociale
Droit coutumier des Ayt ῾Atta


Historique
1La confédération ou plus précisément la « supertribu » (D. Hart, 1967) des Ayt ῾Atta regroupe, depuis le xvie siècle au moins, des éléments divers, d’origine berbère en majorité, ayant absorbé des arabes berbérisés, des nègres soudanais (Ignaouen des Ayt Ahlim), des ḥarrāṭīn, voire des juifs islamisés (Ayt bu Ya῾qub des Ayt Y῾azza). La plus ancienne mention les concernant est de Marmol Caravajal qui cite une province d’Ytata dans sa Descripcion generale de Africa (1571). Les Ayt ῾Atta se seraient organisés au cours du xvie siècle pour résister aux Arabes Ma῾qil qui avaient envahi le Sud marocain. Ils avaient été aidés, au début, par un marabout, Moulay ῾Abdallah ben Hocein, fondateur de la Zaouïa de Tamesluth près de Marrakech, à laquelle les Ayt ῾Atta, du moins les clans les plus importants, restent rattachés.

2D. Hart considère les Ayt ῾Atta comme une « supertribu » parce que toutes les tribus qui les composent se réclament d’un ancêtre commun Dadda ῾Atta, bien qu’aucune ne soit capable de retracer exactement ses liens généalogiques avec ce personnage qui n’est pas entièrement légendaire. Dadda ῾Atta aurait été un disciple de Moulay Abdallah ben Hocein, mais d’autres traditions, chez les Ayt ῾Atta du nord, le rattachent à Sidi Saïd Ahansal* qui vécut au début du xiiie siècle. En fait les Ayt ῾Atta ont deux igurramen : le majeur Moulay ῾Abdallah qui est honoré par les Ayt ῾Atta du sud et par ceux situés à l’est de Bou Main du Dadès, le mineur Sidi Sa’ïd Ahansal qui reçoit l’allégeance des Ayt ῾Atta situés au nord du Dadès. Les premiers n’hésitent pas à accomplir de longs déplacements pour apporter, en février-mars, leurs offrandes, en ziyara, au tombeau de Moulay Abdallah à Tamesluth, dans la région de Marrakech.

Femme Ayt ’Atta à Zagora originaire d’Alnif (photo M. Morin-Barde)

Femme Ayt ’Atta à Zagora originaire d’Alnif (photo M. Morin-Barde)
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3De la vie de Dadda ῾Atta on ne connaît que ce que rapportent quelques récits plus ou moins légendaires. Il serait originaire du Jbel Sarho et il est à peu près sûr qu’il périt lors d’un combat qu’il livrait contre les Arabes Ma’qil et qu’il fut enterré à Taqqat n’Ilektawen, défilé montagneux au sud de Tagunit, dans la haute vallée du Dadès. L’une des principales légendes de fondation des Ayt ῾Atta est celle des 40 petits-fils de Dadda ῾Atta. Dadda ῾Atta avait 40 fils qui se marièrent tous le même jour ; durant les festivités de la noce, un berger des Ayt Siddrat prit les fusils des époux et remplit d’eau leurs canons puis se rendit chez ses contribules, les invitant à attaquer les Ayt ῾Atta. Les fils de Dadda ῾Atta ne purent se défendre et furent tous massacrés. Mais comme ils avaient déjà passé deux nuits avec leurs épouses, le temps venu, les veuves mirent au monde 39 fils et une fille. Dadda ῾Atta vécut assez longtemps pour assister à la vengeance de ses petits fils qui chassèrent les Ayt Siddrat jusqu’au Tizi n l’’Azz dans l’Atlas central.

4Cette légende reflète la progression des Ayt ῾Atta, à partir du Sarho, vers le nord, mais celle-ci se fit aussi dans d’autres directions de part et d’autre du massif qui fut toujours considéré comme leur foyer originel. Leurs principaux adversaires furent les Ayt Murγad, qui vers 1645, réussirent à constituer la fédération des Ayt Yafelman* ; ce qui stoppa l’expansion des Ayt ῾Atta vers le nord et l’est. L’expansion méridionale, vers les oasis du Dra, fut nettement plus tardive et ne semble pas avoir commencé avant 1800. C’est vers le sud-est qu’elle fut le plus récente : un témoignage intéressant en est donné dans le récit du Dr Linarès qui accompagnait le sultan Moulay lors de son expédition dans le Dra et le Tafilalet en 1893-1894. Dans ses régions la progression des Ayt ῾Atta se heurtait non seulement à leurs adversaires de toujours les Ayt Yafelman mais aussi aux Šorfa, ῾Alaouites, maîtres du pays et bénéficiant du soutien du Maghzen. En fait l’expansion vers l’est des Ayt Kabbaš, clan des Ayt ῾Atta, ne fut réellement stoppée que par l’occupation des oasis du Touat par les forces françaises d’Algérie (1899). A partir de cette date, les Ayt Kabbaš animèrent la résistance à la progression des forces françaises jusqu’en 1934. Jusqu’à cette date, l’ensemble des Ayt ῾Atta demeura pratiquement indépendant du pouvoir central.

5Le pays spécifiquement Ayt ῾Atta est délimité sur trois faces par des cours d’eau de caractère saharien : le Dra à l’ouest, le Dadès, le Todγa et le γeris au nord, le Ziz à l’est. Le massif du Sarho et la palmeraie de Tazzarine situés à peu près au centre géographique de la zone Ayt ῾Atta constituent le sanctuaire de la supertribu. Le vaste territoire qu’occupent les Ayt ῾Atta va donc, pour reprendre une de leur expression imagée, « des chênes-verts du Moyen Atlas aux palmiers du Dra et du Tafilalet ». La plus grande partie de ce territoire a été acquise par droit de conquête, le foyer ancestral est le massif rocheux et austère du jebel Sarho. Ce fut non seulement leur terre d’origine mais aussi le théâtre de leur dernière résistance aux forces françaises, lorsque sous le commandement de ῾Assu-u-Ba-slam ils menèrent les rudes combats du Bu Gafer, en février-mars 1933.

Le genre de vie
6En 1936, les Ayt ῾Atta avaient été estimés à environ 38 000 (G. Spillmann) dont moins d’un tiers occupaient le Jbel Sarho, les autres étaient dispersés dans le Tafilalet, le Dra, le Todγa, le Ziz, le γéris, le Ferkla et le Dadès, jusque dans le Haut Atlas (Ayt ῾Atta n’Oumalou), voire la proche région de Meknès (Ayt Ouallal des Beni Mtir). En 1960, D. Hart les estimait à environ 135 000 personnes occupant les mêmes régions.

7Cette dispersion extrême s’explique par le genre de vie traditionnel fondé sur le nomadisme pastoral. La plupart des Ayt ῾Atta étaient et restent des éleveurs transhumants. Leur expansion vers le nord fut certainement motivée par la recherche constante de nouveaux pâturages pour leurs moutons. En revanche leur déploiement plus récent vers le sud et le sud-est (Tafilalet) s’explique surtout par les sollicitations des harratin des oasis en quête de protecteurs pour se défendre contre les incursions et pillages d’autres tribus berbères ou arabes. L’obtention de cette garantie réduisit les harratin à l’état de clients des Ayt ῾Atta.

8La transhumance impliquait cependant des résidences permanentes et une activité saisonnière agricole, de médiocre qualité et limitée aux fonds des vallées. Elle impliquait bien évidemment deux mouvements annuels : la montée vers l’alpage du Haut Atlas central au printemps et le retour dans les vallées méridionales au début de l’automne, avant les pluies et la neige. Pendant l’été les bergers vivent sous la tente en poils de chèvre. Mais aujourd’hui les déplacements n’ont plus qu’une faible amplitude, de l’ordre de 20 à 30 km, même chez les Ayt Kabbaš dont les troupeaux, essentiellement composés de chèvres ne sortent plus de la hammada du Guir et des Kem-Kem. En fait seuls les Ayt Kabbaš méritent le nom de nomades sahariens ; quelques petits groupes de nomades chameliers existent encore parmi les Msouffa et les Ayt ῾Alwan.

9D’autres groupes, en revanche, sont parfaitement sédentarisés tels sont les Ayt Oussikis du Haut-Dadès qui comptent des représentants des Ayt Bu Iknifen et les Ayt Y’azza. Près de Bou-Maln du Dadès, les Ayt Slillo sont des Ayt Ounir que leur sédentarisation a amené à se mêler à des harratin.

10Vu les conditions climatiques, les ressources économiques sont évidemment très faibles : aux produits du troupeau s’ajoutent les céréales, surtout l’orge, et les dattes des oasis. Jadis le pillage assurait un supplément indispensable à la survie des groupes sahariens ; de fait certains rezzous Ayt ῾Atta atteignaient le Touat, le Gourara et même le lointain Tidikelt. L’industrie est des plus réduites ; les femmes tissent les parois des tentes en poils de chèvre et de chameau et certaines pièces de vêtement, en laine. Ces djellabas de couleur brune ou sombre ont fait surnommer les Ayt ῾Atta, « izan » (les mouches) par leurs voisins (Hart 1966).

Mariage collectif chez les Ayt ῾Atta (photo A. Simoneau)

Mariage collectif chez les Ayt ῾Atta (photo A. Simoneau)
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11En 1874, d’après Beaunier, les hommes, dans le Dra, portaient encore les cheveux longs, à la manière des Maures. Les femmes, comme toutes celles des groupes berbères du sud marocain portent la handira, pièce de laine tissée de forme rectangulaire et dont la décoration, propre à chaque groupe est faite, chez les Ayt ῾Atta, d’une succession de rayures noires, blanches et rouges. Pour le reste du vêtement, elles utilisent de préférence des cotonnades bleues, noires ou blanches. Les femmes Ayt ῾Atta portent les habituels bijoux en argent et colliers d’ambre ; en revanche chaque fraction se singularise par une coiffure différente, dont l’armature est parfois constituée par du bois de tamaris (kjo).

Organisation politique et sociale
12Le centre du pays Ayt ῾Atta se trouve dans le Jbel Sarho à Iγerm-Amazdar où siégeait la cour suprême (Istinaf). Dans cet asile inviolable (ḥorm) désigné sous le nom de Tafraut-n῾Ayt῾Atta, et s’étendant sur plus de vingt kilomètres carrés, se trouvait également le qsar de Tin Iwuršan (Tiniourchane) où résidaient des descendants de Moulay Abdallah chargés de garder le drapeau de guerre des Ayt ῾Atta, ainsi qu’un document sur peau de chameau établissant la division des Ayt ῾Atta en cinq khoms ou cinquièmes. Chacun de ces khoms comprenait plusieurs tribus ou clans (taqbilt, tiqbilin), divisés ou segmentés dans la manière suivante :
• Khoms I :
A. Whahlin [A Hassu : [A. Bu Daud, A. Ali u Hassu, A. Attu, Uššn, Uzligen, A. Izzu.
[A. Zemru : Ignaouen, Ilemšan, A. Aïssa u Brahim, A. Bu Iknifen.
• Khoms II :
A. Wallal : A. Uzzine, A. Reba, A. Mullal (Msuffa), A. Bu Beker, A. Unir.
• Khoms III :
A. Isful : A. Hammi, A. Brahim u Hammi.
A. Alwan : A. Ghenima, A. Unzar, A. Bu Messaud, A. Sidi.
• Khoms IV :
A. Unebgui : A. Khebbaš, A. Umnast, Beni Mhamed (tribu arabe inféodée aux A. ῾Atta).
• Khoms V :
A. Aïssa Mzim : A. Yazza, A. Khalifa, A. el Fersi, A. Kherdi.

13Loin de former une unité territoriale, les khoms se trouvaient fragmentés en un grand nombre de groupes dispersés en des lieux parfois très éloignés les uns des autres qui élisaient leur propre chef (amγar n-tamazirt) chaque printemps, mais aucun chef ne se trouvait à la tête d’un khoms.

14Parfois les membres de ces khoms se trouvaient juxtaposés dans certaines régions sans s’y mélanger. De même ils pouvaient voisiner avec d’autres groupes ethniques : ḥarrāṭīn, arabes, israélites, autres berbères.

15Le choix des chefs responsables des différents niveaux se faisait selon un système nommé par D.-M. Hart (1967) à la suite de E. Gellner : « rotation annuelle et complémentarité ».

16Ainsi l’Amγar n’ufella (le chef d’en haut) était-il élu, jusqu’en 1926, Chef Suprême de la Confédération par un choix s’exerçant à tour de rôle (rotation) chaque année dans un des cinq khoms, les électeurs provenant des quatre khoms qui ne pouvaient fournir cette année-là l’élu (complémentarité). L’élection avait lieu dans le Sarho près d’Igherm Amazder en présence d’un Chérif des Uled Moulay ῾Abdallah ben Hocein. Le moment de l’élection n’était pas fixe mais se situait en général au printemps. Le rituel qui l’entourait est intéressant : les candidats du khoms qui doit fournir le chef s’assoient en rond tandis que les membres des quatre autres « cinquièmes » s’assemblent à l’écart pour prendre leur décision. Ceci fait, ils tournent autour du cercle jusqu’à ce qu’ils arrivent au candidat choisi, ils le font se lever ; ensuite le chef sortant ou le chérif introduit quelques touffes d’herbe dans le turban de l’élu afin d’assurer une année prospère. L’agurram de Moulay ῾Abdallah tend au nouveau chef un bol de lait et quand celui-ci commence à boire, il pousse le bol contre son visage de façon que le liquide se répande sur sa barbe et sur ses vêtements. Chacun des participants reçoit ensuite un peu de lait et une datte.

17A l’origine, des élections similaires avaient lieu pour des niveaux subordonnés ; chaque tribu élisait démocratiquement un cheikh assisté d’un conseil de notables qui détenait la réalité du pouvoir. La rotation du pouvoir et l’élection annuelle s’opposaient à la naissance de toute tyrannie. Le pouvoir était donc très fragile et tout chef qui eut tenté d’en abuser aurait été démis de sa charge avant le terme de l’année ; en revanche un amγar heureux à la guerre pouvait rester en fonction plusieurs années de suite.

Droit coutumier des Ayt ῾Atta
18Les Ayt ῾Atta ont conservé la majeure partie des coutumes des pasteurs nomades tout en ayant acquis quelques-unes, spécifiques des sédentaires. Une des plus anciennes est le système de la Raïa (ra’aya) en usage dans les régions où, comme chez les Ayt Isful, les berbères semi-nomades, après avoir obtenu, bon gré mal gré une partie du pays, ne se le sont pas cependant complètement approprié. En échange de la garde des récoltes et de la protection accordée aux sédentaires ils touchaient une partie de la production (d’abord 1/14e puis 1/31e). Entre les récoltes, ils usaient du droit de libre pâturage pour leurs troupeaux sur les mêmes terrains (le qta).

19Chez tous les Ayt ῾Atta la base du droit judiciaire était le serment collectif. Dans tous l’Atlas central un homme accusé d’un délit ou d’un crime, depuis le vol d’un poulet jusqu’au meurtre doit prouver son innocence sous la foi du serment en compagnie d’un nombre variable de cojureurs appartenant, autant que possible à son lignage. Le serment est prêté sur la tombe d’un saint, à un jour et une heure fixés d’avance, en présence d’un homme neutre dans le conflit, l’anaqam. Le nombre des co-jureurs varie en fonction de l’offense : cinq pour un vol de petit bétail, dix pour un litige de caractère foncier, quarante pour un meurtre.

20Un autre élément important du droit coutumier des Ayt’Atta était l’istinaf, la cour suprême d’appel qui siégeait à Igharm Amazdar au Sarho. Cette cour suprême d’appel était composée de six hommes choisis dans trois clans « judiciaires » résidant autour d’Igharm Amazdar, les Ayt Zimru ; les Ayt Hassu qui appartenaient tous deux au khoms des Ayt Wahlim et les Ayt Y’azza, du khoms des Ayt ῾Aisa Mzin. Si le vote des six inakamen était également partagé, trois contre trois, l’intervention de l’ amyar n’tamazirt pouvait être sollicitée, mais le plus souvent on faisait appel à six nouveaux inaḥkamen. Il est bien évident que les membres des trois clans « judiciaires » qui pouvaient être convoqués à tout moment devaient posséder une solide culture et une bonne connaissance du droit coutumier. L’Istinaf, l’élection des chefs par rotation et complémentarité, le système des cinq cinquièmes, sans être des éléments vraiment originaux, ont largement contribué à la cohésion politique des Ayt ῾Atta.

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(Voir Anti-Atlas)

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Cette notice a été rédigée à partir de documents réunis par :

D. Hart

M. Morin-Barde

G. Trécolle

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