Ait Atta (arbre)

Ait Atta est une tribu berbère, son origine remonte au XVIe siècle, elle se réclame d’un personnage légendaire, Dada Atta, son ancêtre commun, ce dernier repose au sud de Tagounit dans la haute vallée du Draa. Il serait mort en combattant un clan arabe de BaniMaakil, il a laissé quarante fils qu’il avaient marient tous le même jour; Tués au lendemain de leur nuit de noce par la tribu rivale d’Ait Sedrate, ils auraient eu le temps de semer trente-neuf garçons et une fille. Des enfants qui vont grandir en force et en courage, vaincre et chasse les Ait Sedrate pour enfin maîtriser un vaste territoire. Les Ait Atta sont divisés en cinq khmos, cinq « cinquième » qui comptent plusieurs tribus d’importance numérique variable. Ce groupement tribale était dirigé par un « Amghar n’ufella », chef suprême élu pour un an par les membres des autres composante, ainsi chaque khoms dirigeait la confédération à tour de rôle. Bien qu’Ait Atta ont un ancêtre commun, d’autre tribus vinrent par la suite se fédéres à ce noyau, c’est ainsi que les Beni Mhammed du khoms des Ounebgui (les invités) sont des commerçants arabes rallies à la confédération par un pacte signé avec les Ait Khebbach. D’autre tribus sont probablement d’origine bédouine, tels les Ait Alouane et les Ait Bou Iknifen; Plus étonnant, un petit groupe des Ait Yazza, les Ait Bou Yaâkoub seraient des juifs islamisés. Dans son œuvre « Les Ait ‘Atta du Sahara et la pacification du Haut Drâa », G. Spillman mentionne l’existence de cinq tribus (KhemsKhmas) : Ait Ouallal, Ait Ouahlim, Ait Isfoul, Ait Iazza et Ait Ounbgi. Selon cet auteur, ces tribus se subdivisent en sous-tribus appelées fractions, qui à leur tour donnent des petites fractions nommées « ighess » en tamazight, ce qui signifie « l’os ou noyau », mais le sens exact est « racine ». Ighess est donc l’élément de base qui constitue l’ossature ou les « racines » ou « ramifications » de la tribu, et par conséquent, celle de la confédération. Cette structure socio-politique fonctionne de manière quasi démocratique. L’identité historique des Aït Atta est liée à un personnage nommé Dadda — ou le grand père Atta — considéré comme l’ancêtre commun et le père spirituel, en raison de ses relations avec le saint, Moulay Abdellah Ben Hssain, fondateur de la zaouïa Amagharyine.

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